Ce matin les feuilles de multiples couleurs furent couvertes d’une couche de blanc. Des couleurs multiples, furent dès un 24 octobre couvert de blanc, mais elle n’était qu’un avertissement, le temps d’un temps.
En déplacement tôt le matin, j’écoutais dans l’auto, le disque de Beyries. Bien entendu sa pièce avec Louis-Jean Cormier, mais aussi bien d’autres en langue anglaise.
C’est une belle réussite québécoise en langue anglaise. Cette phrase ne veux rien dire. C’est une belle réussite tout court. Je ne veux pas faire peur à personne, mais des bouts, le fantôme de Cohen revenait nous fournir des harmonies, des fois il me semble que les arrangements coulaient comme ceux de Mitchell sur Blue. Un disque intemporel, il vieillira bien si on entretient bien ce que cet œuvre est, c’est-à-dire un magnifique disque qui s’écoute à vitesse lente, ligne par ligne.
Merci à Beyries, merci aux artisans pour le travail comme arrangements, les sons qui entremêlement comme la poudrerie l’hiver en Abitibi, comme le sable dans le Sahara. Caler tuques et mitaine, placer vos foulards qui bloquent le sable, on se sent entre ces deux possibilités. Mais ce qui est certains, c’est la paix que procurent ces petites histoires chantées.
Vous pouvez écouté ceci :
Beyries - Soldier | Sofar Montréal
https://youtu.be/aNXuAjUZEiU
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