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Pendant que je vieillis, d'autres partent

C'est un secret pour personne, un jour nous ne serons plus ici-bas.  Ceci pour autant qu’un ici haut existe, cela ne corrige pas cette réalité : nous ne serons plus ici-bas. Je vous saurai gré de ne pas me trouver un ici haut, la vie étant déjà l’éternité.

Un peu de tristesse dans tout ça ! Oui. Et pour cause !

Un des écrivains québécois les plus prolifiques s’est éteint la semaine dernière. En effet le cancer a eu raison de Michel David.  L’auteur de À l’ombre du clocher, de Chère Laurette et d’Un bonheur si fragile est décédé.  Ses milliers de pages resteront dans les foyers québécois, plus de 800 000 copies de livres vendus.  Certains parlent encore de la baisse de la lecture au Québec.

Michel David est au cœur de la popularité du roman historique populaire au Québec. Bien avant lui, quelques auteurs tentèrent ce courant romanesque si populaire en Angleterre et aux États-Unis. Peux peuvent prédire si ce courant continuera bien longtemps, mais c’est impressionnant de voir les catalogues d’éditeurs allonger la liste des parutions de ces romans historiques.

Michel David a eu une carrière prolifique dans l’enseignement. C’est là encore que l’on rencontre une foule de publication sur la langue, des cahiers d’exercice pour se préparer aux examens de français, des dictionnaires, des ouvrages sur les verbes, d’études sur les dictées, etc.  Le catalogue de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec comprend plus d’une centaine de titres…

Hurtubise HMH, l’éditeur de David, annonce que plusieurs projets de livre sont entre ses mains et devront paraître dans les mois à venir.

Puis, moins connu au Québec, Tony Judt, s’est aussi éteint en France. Historien, mais surtout critique et polémiste, les idées de Judt méritent une meilleure réception au Québec.  Pour rappeler quelques-uns de ses livres : en 2007 Après guerre : une histoire de l'Europe depuis 1945  chez Armand Colin, en 2001  La responsabilité des intellectuels : Blum, Camus, Aron  et en 1992 Un passé imparfait : les intellectuels en France, 1944-1956  sans oublier l’an dernier   Ill fares the land chez Penguin.   Pour comprendre la complexité de l’homme lire le texte de Pierre Assouline (Ici) et celui du New York Time.  

Après la guerre, son dernier livre important, est disponible à la bibliothèque du Cégep régionale de Lanaudière à L’Assomption.

Sans oublier la disparition de Bruno Cremer comédien de théâtre, de cinéma et de télévision. On se souvient de son rôle de Commissaire Maigret, mais aussi ses rôles dans les films de Claude Lelouch, Costa-Gavras, Bernard Blier et autres.  Un grand comédien en somme.

Roger Charland, bibl. prof.
SMTE

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